Une crise profonde sur fond politique pourrait avoir lieu si le Chef de l’Etat Kaïs Saïed concrétisait ses menaces adressées au Chef du gouvernement Hichem Mechichi en privant les ministres soupçonnés de conflits d’intérêts de prêter serment, une procédure protocolaire mais constitutionnelle et nécessaire. Les avis des constitutionnalistes divergent. Ce cas de figure n’a jamais eu lieu en Tunisie. Autrement, il …